Nous courons régulièrement (et c'est déjà bien) mais nous aimerions aller toujours plus vite...
Alors comment faire ?
Pour progresser rapidement, je ne vois qu'une solution : se faire adopter par une famille Kenyanne ou Ethiopienne, ça aide !
Sinon, il y a la méthode plus lente qui va conditionner nos entraînements pour l'année à venir.
A partir du moment où nous possédons une endurance développée grâce à l'alternance de sorties longues, de footings lents pour récupérer et de footings un peu plus soutenus (en clair "manger du Km"), il va falloir effectuer développer notre puissance.
Pour cela deux formes d'entraînement complémentaires :
1°) Augmenter le temps de soutien pour une allure donnée : c'est à dire courir une portion de la distance que l'on prépare en compétition, à l'allure que l'on espére pouvoir tenir (les entraînements sur 800 m., 1 000 m. et 2 000 m.) ;
2°) Entretenir la vitesse par des répétitions de distances courtes, entre 200 et 500 m soit environ 30" à 2' effectuées à une allure supérieure à la course, et entrecoupées d'une récupération (marche ou trot) ne dépassant pas le temps d'effort.
A cela, se rajoute le travail de la foulée. Elle doit à la fois être économique (c'est à dire rasante) pour pouvoir courir longtemps, et suffisamment tonique pour aller vite.
Cette séance technique d'environ 1 h concentre le maximum de difficultés : montées abruptes en colline, terrains accidentés, descente d'éboulis, sable en bord de mer (là, ce sera un peu compliqué en Nord-Lozère), escaliers ... Le but de la séance est d'aller vite dans les difficultés et de se reposer dans les parties faciles.
Ce type d'entraînement où la foulée change constamment tant en fréquence qu'en amplitude, développe la proprioceptivité des muscles du pied : en clair les appuis deviennent plus réactifs, et la foulée devient plus dynamique.